Publié dans Politique

Deuxième session ordinaire des parlementaires - La pénurie d’eau sera un sujet brûlant 

Publié le mercredi, 16 octobre 2024

Les nouveaux députés et les sénateurs sont entrés en 2e session ordinaire hier. Les premiers ont assisté pour la première fois à leur session budgétaire. Outre le budget, les tensions sociales liées aux crises de l’eau, de l’électricité et de l’insécurité devraient animer le débat à Tsimbazaza. Ainsi, la partie « questions- réponses » avec les membres du Gouvernement sera certainement axée sur la pénurie d’eau et les délestages dans le pays et les solutions proposées. Selon le président de l’Assemblée nationale, Tokely Justin dans son discours d’ouverture, deux propositions de loi seront examinées par les députés en plus des projets de loi. Ayant un rapport avec la crise de l’eau, un texte unique sur le climat portera particulièrement l’attention des parlementaires.

Du côté d’Anosikely, en plus de la LFI 2025, c’était l’importance de diplomatie parlementaire et l’appel au calme durant les élections municipales et communales qui ont été évoqués par le président du Sénat Ravalomanana Richard. Pendant cette 2e session, l’adoption du projet de loi de Finances (LFI 2025) ne devrait pas connaître de difficulté au niveau de la Chambre basse avec la composition actuelle de Tsimbazaza où la plateforme présidentielle détient la majorité absolue. Il en est de même pour son passage au Sénat. Adopté par l’habituel « levée de main automatique », il passerait presque au second plan.

Pas de pause campagne électorale 

Vu que la session durera 60 jours, les parlementaires doivent trouver eux-mêmes les moyens d’arranger leur emploi du temps s’ils souhaitent participer à la campagne électorale en vue des élections communales et municipales. En effet, contrairement aux périodes de campagne électorale de la présidentielle et des législatives durant lesquelles ils avaient été libérés, il n’y aura pas de suspension de session pour la campagne électorale des communales et municipales. Enfin, les trois députés remplaçant ceux qui ont été nommés au sein du Gouvernement ont été également présentés hier. Il s’agit de Freydier Michael (Vohibato), de Razafindrakoto Victor (Fianarantsoa I) et de Malainkoratsy Jocelyn (Nosy Varika). Un autre sujet brûlant, la question des 4X4 des députés pour leur déplacement. Sur ce, la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Rabarinirinarison a donné le choix entre octroyer un véhicule aux députés ou leur verser une indemnité mensuelle.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff